L'Eau Pure Pour Kinshasa

Eloi Kupa Ilunga, membre de l’Eglise de Jesus-Christ des Saints des Derniers Jours, dirige un NGO qui fait les forages d’eau, des puits dans les villages sans sources d’eau propre autour de Kinshasa, la République Démocratique du Congo. En collaboration avec un couple missionnaire humanitaire qui surveillent les projets pour l’Eglise, le projet s’avance. Eloi sélectionne les sites où la population démontre une densité suffisante, et où l’eau peut se trouver à une profondeur d’environ vingt mètres. Creusant plusieurs puits dans un quartier améliore la santé des habitants et peut réduire la mortalité des enfants. Ceux qui se servent des puits paient une somme minimale par bidon pour l’entretien des puits. Pendant le forage, les habitants assistent au cours d’instruction sur la hygiène et les bénéfices de l’eau propre.

Deux méthodes pour creuser les puits sont utilisées. Les uns sont creusés à la main munies de pelles, les autres par moyen d’un foret. Les deux sont munis d’une pompe manuelle. En outre, les sources naturelles sont capturées dans les enclos en béton munis de tuyaux d’où coule l’eau pour remplir les conteneurs.

Pour faire un puits creusé à la main, une équipe de puisatiers fabrique les anneaux un mètre en diamètre par un mètre de haut pour servir de revêtement du puits. Le premier rond ou tube de béton est placé à l’endroit où le puits va être situé. Un ouvrier y entre et commence à creuser, remplissant seau après seau qui sont enlevés et vidés ailleurs. A un mètre de profondeur l’ouvrier enlève le sol qui supporte le tube, le permettant de s’installer doucement dans le trou. Une fois descendu au niveau de la surface de la terre un autre anneau est ajouté et attaché, et le processus se repète jusqu’au niveau de l’eau. Alors le puits est scellé and la pompe est installée.

Les forages à main se font avec un tuyau auquel est attaché un foret. L’eau est pompée à travers le tuyau et sort du foret, tout en poussant fortement et tournant le tuyau. Les segments de tuyau s’ajoutent l’un après l’autre au fur et a mesure que le puits s’approfondit. Le tuyau et foret sont enlevés au moment où le niveau d’eau est atteint, et un revêtement en plastique est inserré dans le trou de 20 cm. Le tout est scellé avec du béton et une pompe attachée. Les deux méthodes sont éfficaces et donnent de bons résultats.

Les sources naturelles sont capturées dans un citerne d'ou l'eau est conduite par les tuyaux dans un enclos ou les gens peuvent remplir leur conteneurs avec l'eau qui coulent librement.

Le NGO patronne les cours d’hygiène pour instuire les habitants de la communauté sur les bénéfices de l’eau propre, comment maintenir la propreté à la maison, et d’autres sujets traitant sur la santé de la famille.

Après l’achèvement du projet le NGO conduit une cérémone de clôture. Celle de Sélambao en est un bon exemple où les habitants se sont réunis autour de l’un des puits pour l’inauguration des six puits et quatre sources dans leur quartier.

Une comité gère les fonds et surveille l’opération et l’entretien de touts les puits. Les membres des comités collectent l’argent des gens qui viennent prendre l’eau et le remettent à la banque pour l’entretien et réparation des pompes à l’avenir. Les habitants de Sélembao auront de l’eau pure aussi longtemps qu’ils les gèrent bien.

Quelques habitants du quartier ont exprimés leurs impressions après la clôture du projet: “Nous sommes approvisionnés en attendant que l’état trouve d’autres solutions.” Un autre a dit: “(on désire) l’ajout d’autres puits parce qu’ils sont très nombreux et souvent ils se bousculent pour avoir une quantité suffisante (d’eau).” Et un troisième a dit: “La population remercie l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours pour ce geste de générosité et d’amour. Que les membres de l’Eglise soient bénis d’avance à fin de toujours penser aux démunis.”